L'estimation précieuse du coût des capitaux propres par le biais des risques

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Anonim

Partie - 10

Dans notre dernier tutoriel, nous avons compris le WACC. Dans cet article, nous découvrirons le coût des capitaux propres

Partie 13 - Coût des capitaux propres

Les investisseurs dans les capitaux propres d'une entreprise ont besoin d'un taux de rendement adapté au risque qu'ils prennent en détenant ces capitaux propres. Ce coût reflète l'incertitude des flux de trésorerie associés à l'action, principalement la combinaison de ses dividendes et de ses gains en capital. Le coût des capitaux propres est essentiellement le taux d'actualisation appliqué aux flux de trésorerie attendus des capitaux propres, ce qui aide l'investisseur à déterminer le prix qu'il est prêt à payer pour ces flux de trésorerie. Un taux d'actualisation (ou coût des capitaux propres) plus élevé fera en sorte qu'une société émettrice recevra un prix inférieur pour ses fonds propres. Ainsi, il a moins à investir dans les actifs qui génèrent des rendements pour tous les détenteurs de capital (dette et fonds propres).

Le coût des capitaux propres varie en fonction du risque de problème. Comme pour la dette, un risque plus élevé entraînera un coût plus élevé associé à la prise de ce risque. D'une manière générale, il a été observé au fil du temps que le coût des capitaux propres est généralement supérieur au coût de la dette. Si une entreprise fait faillite, les actionnaires ne reçoivent un rendement qu'après le paiement des détenteurs de dettes. En effet, les détenteurs de dettes ont une créance préalable sur les actifs, ce qui réduit la créance résiduelle des détenteurs de capitaux propres. À l'inverse, si une entreprise se porte bien, les détenteurs de capitaux propres bénéficient de tous les avantages de la hausse tandis que les détenteurs de dettes ne reçoivent que leurs paiements contractuels. La gamme accrue de résultats possibles pour les détenteurs d'actions, en particulier dans les sociétés à fort endettement, rend les actions plus risquées et, par conséquent, un investisseur en actions exigera un rendement supérieur à celui d'un détenteur de dette.

Le risque d'une action donnée pour un investisseur est composé d'un risque diversifiable et non diversifiable. Le premier est le risque qui peut être évité par un investisseur en détenant les actions données dans un portefeuille avec d'autres actions. La diversification a pour effet que les risques diversifiables de diverses actions peuvent se compenser. Le risque qui subsiste après la diversification du reste est un risque non diversifiable ou systématique.

Les investisseurs ne peuvent éviter le risque systématique. Les investisseurs exigent un rendement pour ce risque, car il ne peut être évité par la diversification. Ainsi, les investisseurs exigent un rendement pour le risque systématique associé à une action (mesuré par sa variabilité par rapport au marché) par rapport au rendement exigé sur un investissement sans risque. Le bêta mesure la corrélation entre la volatilité d'un titre spécifique et la volatilité du marché global. En tant que mesure du risque systématique d'une entreprise ou d'un portefeuille, le bêta est utilisé comme multiplicateur pour arriver à la prime par rapport au taux sans risque d'un investissement en actions.

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